Modèle spécial haut de gamme : le porte-drapeau Edition 2 mérite un effort considérable de Mercedes‑Benz Trucks.  

Une planche de bord après l’autre intègre la ligne de production en se balançant sur une suspension. Chez les collaborateurs de l’usine Mercedes‑Benz de Wörth, chaque geste est précis. La planche de bord, dont c’est le tour, se démarque nettement des autres, elle est protégée par une couverture de couleur beige. Ce que l’on peut voir dessous a un petit quelque chose de la classe S. Mercedes‑Benz Trucks a recouvert la planche de cuir nappa noir. Plusieurs pièces intérieures ont une finition façon carbone. D’ores et déjà, c’est une évidence : dans les prochaines heures, c’est un camion très particulier qui va sortir de la chaîne.

Le modèle spécial Actros Edition 2, dans lequel la planche de bord est monté, est limité à 400 exemplaires. Le camion a tout ce qu’il faut pour être le camion porte-drapeau des années à venir et le fleuron de chaque parc de véhicules, une carte de visite d’un autre genre.

Cela prend environ six heures jusqu’à ce que l’équipement soit monté dans la cabine. Ensuite, la cabine, dans notre cas, peinte en Cerussite Grey Magno, est montée sur le train de roulement et repose désormais sur un six cylindres de 12,8‑litres extrêmement performant de 390 kW.

Après que l’Actros a quitté la chaîne, un collaborateur le conduit jusqu’au banc d’essai à rouleaux. Les fonctions de conduite et les systèmes d’assistance à la conduite sont contrôlés, le tachymètre est calibré et la puissance contrôlée. Ensuite, c’est le tour de l’inspection visuelle dans le tunnel lumineux. Ce n’est qu’après que l’Actros a le droit de quitter le hall d’usine et qu’il est prêt pour sa touche finale en route vers l’Edition 2.

Cette route mène le modèle spécial dans une zone du hall 16, dans la partie Nord de l’usine. Onze collaborateurs y veillent à que les modèles spéciaux reçoivent ici leur effet « Waou ». L’un d’entre eux s’appelle Dominic Rutgers. « Nous procédons ici à tous les ajouts spéciaux qui ne fonctionnent pas sur la chaîne, parce que cela y prendrait tout simplement trop de temps. » Un atelier a été aménagé dans une section du hall. Le personnel travaille environ une journée sur chaque camion.

Qu’il s’agisse de chapeaux d’essieu en acier inoxydable ou de marchepieds en alu dans l’habillage latéral, de petites équipes se chargent des équipements les unes après les autres. Les pièces standard sont démontées et remplacées par des pièces haut de gamme. « Par exemple, les marchepieds en plastique d’accès à la cabine, nous les remplaçons par des marches d’accès en acier inoxydable. » Viennent s’ajouter de nombreux autres détails optiques intérieurs et extérieurs, comme, le logo « Edition 2 » ou l’emblème d’accès illuminé.

Mais pour Dominic Rutgers, le point fort c’est l’habillage de l’Edition 2. « Être ici, cela me rend déjà très fier », déclare-t-il pendant qu’il presse encore délicatement sa main sur le collage sur l’habillage latéral.